Les 10 blessures fréquentes du sportif.

 

Que vous soyez sportif ou non, que vous ayez décidé de vous prendre en main ou pas, vous serez tôt ou tard confronté à une de ces blessures. Certaines sont bénignes et d’autres plus sévères, mais pour chacune d’entre elle, l’attitude adéquate ainsi que les bons gestes à réaliser vous permettrons d’améliorer votre état de santé. Cet article présente en quelques mots les principales blessures rencontrées dans le monde du sport :

 

Les blessures musculaires

Il s’agit probablement de la lésion la plus couramment rencontrée dans le milieu sportif. A elle seule, cette pathologie constitue déjà un vaste sujet puisqu’elle va de la simple courbature à la rupture totale du muscle.

Les courbatures sont des lésions bénignes qui surviennent 24 à 48h après l’arrêt d’un effort inhabituel. Cet effort peut être inhabituel par sa durée, pas son intensité, mais aussi par la sollicitation musculaire réalisée.

On les retrouve dans la quasi totalité des sports.

Au niveau musculaire, les déchirures peuvent être totales ou partielles :

  • la rupture partielle peut apparaitre selon 2 modes :
    • un mode brutal : le sportif ressent une douleur vive, importante qui entraine l’arrêt immédiat de l’activité. Parfois, il peut même ressentir un claquement ou un craquement (un peu comme une fracture).
    • un mode progressif : La douleur apparait au fur et à mesure de la pratique et son intensité ne fait qu’augmenter, finissant par contraindre le sportif à l’abandon.
  • La rupture totale est toujours violente. Elle survient lors d’un effort maximal et entraine une douleur vive avec impotence fonctionnelle totale. Elle est caractéristique des sports de sprint et d’impulsion (coureur de 100 – 200 mètres, volleyeur, sauteur en longueur).

Déchirure du quadriceps.

 

L’entorse de cheville (ligament latéral externe)

Est également une pathologie fréquente. Elle survient lorsque les muscles qui soutiennent la cheville sont dépassés et entraine un étirement excessif des ligaments latéraux de la cheville. Ceux-ci sont alors distendus voire même rompu. Il peut y avoir rupture d’un seul faisceau, mais les cas les plus graves comportent la rupture des 3 faisceaux.

On la rencontrera principalement dans les sports de pivot ou sport avec changement de direction (football, basket, volley, danse).

 

Entorse de cheville sévère.

 

L’entorse du genou (ligament latéral interne)

C’est le même mécanisme qui se produit mais au niveau du genou cette fois ci. L’articulation n’arrive pas à soutenir l’effort qui lui est imposé et elle dévie de son axe pour étirer de façon excessive les ligaments situé à la face interne du genou. Il en résulte une douleur et parfois un gonflement localisé. La douleur se manifeste en palpant la région ou en la sollicitant (flexion maximale du genou par exemple).

Comme pour l’entorse de cheville, l’entorse de genou est fréquente dans les sports avec changement de direction, mais également chez les skieurs.

 

La tendinopathie du coude (épicondylalgie et épitrochléite)

On s’adresse ici plus particulièrement aux personnes qui sollicitent souvent leurs bras. Les tendinopathies sont généralement dues à des gestes répétés un grand nombre de fois. Les atteintes des tendons des coudes touchent plus spécifiquement les joueurs de tennis, de squash, les golfeurs… mais on retrouve aussi toute une série de profession manuelle comme les femme de ménage, les menuisiers, etc…

Il s’agit donc d’une douleur qui va se placer d’un coté ou l’autre du coude selon les mouvements que vous réalisez. En fonction de sa localisation interne ou externe, il s’agira d’une épicondylalgie ou épitrochléalgie.

Ces blessures doivent être prises en charge. la mise au repos ne va apaiser la douleur que temporairement, mais à la reprise sportive, les douleurs vont réapparaitre si vous n’avez rien fait pour vous soigner.

Vous trouverez des informations plus complètes sur l’epicondylalgie dans cet article.

 

Localisation de l’epicondyle. De l’autre côté du coude se trouve l’épitrochlée.

 

La tendinopathie de la patte d’oie

La tendinopathie de la patte d’oie est caractéristique du coureur à pied. Il s’agit d’une inflammation qui survient à la partie haute du titia, sur son versant interne. La région est généralement douloureuse à l’effort, à la palpation et présente parfois un gonflement plus ou moins important.

Retrouvez des informations plus complètes dans cet article.

 

La tendinopathie du moyen fessier

A nouveau une inflammation tendineuse ! Ces manifestations douloureuses sont fréquentes dans le sport car elles sont dûes à la sollicitation excessive de certains muscles. On pourra toutefois tenter de les éviter en :

  • adaptant sa charge d’entrainement
  • buvant suffisamment d’eau
  • maitrisant la quantité de protéines ingérées.

La tendinopathie du moyen fessier, comme les autres tendinopathie se manifeste à la marche, à la palpation, ainsi qu’à l’étirement.

 

Le syndrome de l’essui glace

Encore une pathologie qui va toucher spécifiquement les sportifs pratiquant la course à pied.

Il s’agit d’une douleur localisée à la face externe du genou. Elle est dûe à un frottement répété entre une longue bande fibreuse et une structure osseuse toute proche. Ce frottement a lieu lors de chaque foulée et va créer une douleur locale. Vous trouverez des informations plus complètes ainsi qu’un début de traitement dans cet article.

Une astuce tout de même pour éviter cette blessure qui peut être récurrente : courir sur terrain souple. (et donc évitez les terrains de foot synthétiques).

 

La tendinopathie du sus-épineux

On revient sur les lésions du bras avec la tendinopathie du muscle sus-épineux. On la retrouve fréquemment chez les gens qui ont régulièrement les bras levés : volleyeurs, crossfitter.

Au niveau de l’épaule, il peut également y avoir un conflit entre une structure tendineuse (le tendon du muscle sus-épineux) et une structure osseuse (l’acromion, qui est une partie de l’omoplate). Si ce conflit se reproduit trop souvent, il y a développement d’une tendinopathie qui peut aller jusqu’à la rupture complète du ligament.

 

La pubalgie

Ce terme générique traduit une douleur localisée au niveau du pubis, irradiant parfois vers le ventre ou vers les muscles adducteurs. Il regroupe différentes pathologies : tendinopathie des adducteurs, l’ostéo-arthropathie pubienne ou encore la pathologie pariétale abdominale.

Cette blessure est fréquemment retrouvée chez les joueurs de football, en particulier s’ils sont soumis à un entrainement intensif. La pubalgie se développe lorsqu’ il y a un surmenage sportif entraînant des microtraumatismes répétés ou des contraintes trop importantes au niveau des différents muscles impliqués : les abdominaux, les muscles adducteurs ou encore le psoas. La symphise pubienne, carrefour important entre les puissants muscles adducteurs et abdominaux, subit des contraintes majeures lors de la course à pied et provoquant ainsi un cisaillement au niveau du pubis.

 

La fracture

Fréquente dans les sports de contact (sport de combat, football), cette blessure se retrouve également dans les sports où les sollicitations sont extrêmes (trail, danse classique). La plupart du temps, elle sera d’apparition brutale et nécessitera une immobilisation prolongée d’environ 6 semaines.

 

 Que vous soyez sportif ou non, que vous ayez décidé de vous prendre en main ou pas, vous serez tôt ou tard confronté à une de ces blessures. Certaines sont bénignes et d’autres plus sévères, mais pour chacune d’entre elle, l’attitude adéquate ainsi que les bons gestes à réaliser vous permettrons d’améliorer votre état de santé. Cet article présente en quelques mots les principales blessures rencontrées dans le monde du sport :

Les blessures musculaires

Il s’agit probablement de la lésion la plus couramment rencontrée dans le milieu sportif. A elle seule, cette pathologie constitue déjà un vaste sujet puisqu’elle va de la simple courbature à la rupture totale du muscle.

Les courbatures sont des lésions bénignes qui surviennent 24 à 48h après l’arrêt d’un effort inhabituel. Cet effort peut être inhabituel par sa durée, pas son intensité, mais aussi par la sollicitation musculaire réalisée.

On les retrouve dans la quasi totalité des sports.

Au niveau musculaire, les déchirures peuvent être totales ou partielles :

  • la rupture partielle peut apparaitre selon 2 modes :
    • un mode brutal : le sportif ressent une douleur vive, importante qui entraine l’arrêt immédiat de l’activité. Parfois, il peut même ressentir un claquement ou un craquement (un peu comme une fracture).
    • un mode progressif : La douleur apparait au fur et à mesure de la pratique et son intensité ne fait qu’augmenter, finissant par contraindre le sportif à l’abandon.
  • La rupture totale est toujours violente. Elle survient lors d’un effort maximal et entraine une douleur vive avec impotence fonctionnelle totale. Elle est caractéristique des sports de sprint et d’impulsion (coureur de 100 – 200 mètres, volleyeur, sauteur en longueur).

 

L’entorse de cheville (ligament latéral externe)

Est également une pathologie fréquente. Elle survient lorsque les muscles qui soutiennent la cheville sont dépassés et entraine un étirement excessif des ligaments latéraux de la cheville. Ceux-ci sont alors distendus voire même rompu. Il peut y avoir rupture d’un seul faisceau, mais les cas les plus graves comportent la rupture des 3 faisceaux.

On la rencontrera principalement dans les sports de pivot ou sport avec changement de direction (football, basket, volley, danse).

 

Entorse de cheville sévère.

 

L’entorse du genou (ligament latéral interne)

C’est le même mécanisme qui se produit mais au niveau du genou cette fois ci. L’articulation n’arrive pas à soutenir l’effort qui lui est imposé et elle dévie de son axe pour étirer de façon excessive les ligaments situé à la face interne du genou. Il en résulte une douleur et parfois un gonflement localisé. La douleur se manifeste en palpant la région ou en la sollicitant (flexion maximale du genou par exemple).

Comme pour l’entorse de cheville, l’entorse de genou est fréquente dans les sports avec changement de direction, mais également chez les skieurs.

 

La tendinopathie du coude (épicondylalgie et épitrochléite)

On s’adresse ici plus particulièrement aux personnes qui sollicitent souvent leurs bras. Les tendinopathies sont généralement dues à des gestes répétés un grand nombre de fois. Les atteintes des tendons des coudes touchent plus spécifiquement les joueurs de tennis, de squash, les golfeurs… mais on retrouve aussi toute une série de profession manuelle comme les femme de ménage, les menuisiers, etc…

Il s’agit donc d’une douleur qui va se placer d’un coté ou l’autre du coude selon les mouvements que vous réalisez. En fonction de sa localisation interne ou externe, il s’agira d’une épicondylalgie ou épitrochléalgie.

Ces blessures doivent être prises en charge. la mise au repos ne va apaiser la douleur que temporairement, mais à la reprise sportive, les douleurs vont réapparaitre si vous n’avez rien fait pour vous soigner.

Vous trouverez des informations plus complètes sur l’epicondylalgie dans cet article.

 

Localisation de l’epicondyle. De l’autre côté du coude se trouve l’épitrochlée.

 

La tendinopathie de la patte d’oie

La tendinopathie de la patte d’oie est caractéristique du coureur à pied. Il s’agit d’une inflammation qui survient à la partie haute du titia, sur son versant interne. La région est généralement douloureuse à l’effort, à la palpation et présente parfois un gonflement plus ou moins important.

Retrouvez des informations plus complètes dans cet article.

 

La tendinopathie du moyen fessier

A nouveau une inflammation tendineuse ! Ces manifestations douloureuses sont fréquentes dans le sport car elles sont dûes à la sollicitation excessive de certains muscles. On pourra toutefois tenter de les éviter en :

  • adaptant sa charge d’entrainement
  • buvant suffisamment d’eau
  • maitrisant la quantité de protéines ingérées.

La tendinopathie du moyen fessier, comme les autres tendinopathie se manifeste à la marche, à la palpation, ainsi qu’à l’étirement.

 

Le syndrome de l’essui glace

Encore une pathologie qui va toucher spécifiquement les sportifs pratiquant la course à pied.

Il s’agit d’une douleur localisée à la face externe du genou. Elle est dûe à un frottement répété entre une longue bande fibreuse et une structure osseuse toute proche. Ce frottement a lieu lors de chaque foulée et va créer une douleur locale. Vous trouverez des informations plus complètes ainsi qu’un début de traitement dans cet article.

Une astuce tout de même pour éviter cette blessure qui peut être récurrente : courir sur terrain souple. (et donc évitez les terrains de foot synthétiques).

 

La tendinopathie du sus-épineux

On revient sur les lésions du bras avec la tendinopathie du muscle sus-épineux. On la retrouve fréquemment chez les gens qui ont régulièrement les bras levés : volleyeurs, crossfitter.

Au niveau de l’épaule, il peut également y avoir un conflit entre une structure tendineuse (le tendon du muscle sus-épineux) et une structure osseuse (l’acromion, qui est une partie de l’omoplate). Si ce conflit se reproduit trop souvent, il y a développement d’une tendinopathie qui peut aller jusqu’à la rupture complète du ligament.

 

La pubalgie

Ce terme générique traduit une douleur localisée au niveau du pubis, irradiant parfois vers le ventre ou vers les muscles adducteurs. Il regroupe différentes pathologies : tendinopathie des adducteurs, l’ostéo-arthropathie pubienne ou encore la pathologie pariétale abdominale.

Cette blessure est fréquemment retrouvée chez les joueurs de football, en particulier s’ils sont soumis à un entrainement intensif. La pubalgie se développe lorsqu’ il y a un surmenage sportif entraînant des microtraumatismes répétés ou des contraintes trop importantes au niveau des différents muscles impliqués : les abdominaux, les muscles adducteurs ou encore le psoas. La symphise pubienne, carrefour important entre les puissants muscles adducteurs et abdominaux, subit des contraintes majeures lors de la course à pied et provoquant ainsi un cisaillement au niveau du pubis.

 

La fracture

Fréquente dans les sports de contact (sport de combat, football), cette blessure se retrouve également dans les sports où les sollicitations sont extrêmes (trail, danse classique). La plupart du temps, elle sera d’apparition brutale et nécessitera une immobilisation prolongée d’environ 6 semaines.

 

 

Fracture de l’humérus.